Lagrande Tournée 100%25 Creuse de France Bleu à l'occasion de son 40e anniversaire a fait halte à La Souterraine pour le Spectacle de la Fresque historique de Bridiers. Revivez les meilleurs
Ce n'est qu'un au revoir pour Olivier Py ! « Je n'ai pas tenu à faire un festival célébratif ou commémoratif », insiste le directeur du Festival d'Avignon, la plus grande manifestation
Cequ’il a fait en 2019 avec le spectacle Naval, et le projet de présenter une nouvelle création chaque été par la suite. Mais la pandémie a forcé le cirque à annuler sa saison en 2020
Lesreprésentations du son et lumière « La Flandre en Fêtes et Feux » auront lieu les 18,19, 20 et 25, 26, 27 août à partir de 22 h. Plus d’informations et billetterie sur :
JazzDanse y tenait fort : pouvoir présenter un spectacle en fin d’année est un plaisir en même temps qu’une récompense. Si l’on ajoute l’enthousiasme des parents et des spectateurs q
Vay Nhanh Fast Money. Spontanéité. Tel est le mot clé par lequel Samia Orosemane présente son nouveau spectacle Je suis une Bouffonne », samedi20 août, au cinéma Pathé. Pendant plus de deux heures non-stop, ses sketchs ont traversé le temps, sans perdre de leur intensité. Ainsi, à l’occasion de la sortie de son nouveau one-woman show, nous retrouvons l’artiste, la comédienne, pour une interview. Samia Orosemane, vous êtes une humoriste et comédienne franco-tunisienne ou tuniso-française. Vous vous êtes fait connaître en 2009 avec votre spectacle Samia et les 40 comiques », avec la participation d’autres artistes. La plupart de vos sketchs mettent en avant les différences de langages entre Africains. Notamment entre les langues malienne, ivoirienne, camerounaise, le marocain, l’algérien ; et bien évidemment le dialecte tunisien de vos origines… A travers les sketchs d’hier, vous nous avez ramenés au vécu des femmes, raconté avec le sourire, pour apaiser quelques douleurs. Car, au lieu d’en pleurer, les femmes préfèrent en rire ». Interview. Pourquoi avoir choisi comme titre de spectacle Je suis une Bouffonne »? Le terme bouffonne a deux sens. Tout d’abord, bouffonne dans le sens où je ne suis pas capable de dire non. Comme des gens qui sont incapables de s’affirmer, des personnes qui se sentent toujours obligées de dire oui. Alors qu’elles n’ont qu’une seule envie, c’est de dire non. C’est ce qu’on appelle un “bouffon”. Mais le bouffon c’est aussi autre chose. Une référence au bouffon du roi, qui à l’époque, pouvait asséner toutes les vérités qu’il voulait. Et cela passait, parce que c’était sous le couvert du roi. Et c’est ce qu’il se passe dans mon travail. En effet, je peux parler de ce dont j’ai envie. Jamais les gens ne le prendront mal, car qu’ils savent que c’est de l’humour et qu’ils sont là pour rire. Quel est l’essentiel du spectacle? Je reviens sur mes dix années passées sur les routes, les expériences que j’en ai retirées, les choses qui m’ont un peu heurtée. Mais au delà de cela, il y a un sketch qui est au cœur du spectacle, un peu plus profond et un peu plus personnel. J’y raconte mon parcours de procréation médicalement assistée. Puisque cela fait des années que mon mari et moi essayons de faire un enfant ; mais que cela ne marche toujours pas. Et je sais qu’il y a énormément de couples qui passent par ces mêmes difficultés. Du coup, j’essaie d’en rire et de faire rire les gens avec ça pour apaiser un peu les douleurs et remettre de l’émotion dans leur monde. Cela touche énormément les femmes! Oui surtout les femmes. Cela permet aux hommes de comprendre un tout petit peu mieux ce qui se passe dans la tête de leurs femmes. Car beaucoup d’hommes ne se sentent pas trop concernés. Mais au final, quand ils écoutent mes histoires, ils finissent par se rendre compte de tout l’enjeu et tout le désespoir qu’il peut y avoir. Et ce, quand les choses ne se passent pas comme on le voudrait. La plupart de vos sketchs parlent du vécu. Quel est le secret de votre succès aujourd’hui? Peut-être parce que j’essaie de créer des ponts, là où il y a des murs. J’essaie de rassembler les gens, de mieux comprendre l’autre et d’expliquer comment il fonctionne. Je tente de déconstruire les stéréotypes et les clichés qu’on les uns des autres. Et je pense que cela fait du bien aux gens. Je fais en sorte qu’on se rassemble pour rire tous ensemble les uns des autres. On ne rit pas contre quelqu’un, on ne se moque pas de quelqu’un, mais on rit tous ensemble à travers nous. Et donc aller à la découverte de l’autre, c’est aussi finalement mieux se connaître soi-même. Alors, selon vous, quel est le rôle d’un humoriste quant aux changements sociétaux, de l’humanité et du vivre ensemble? Le rôle de l’humoriste est de dédramatiser les situations qui sont parfois difficiles à surmonter. Mais aussi de mettre le doigt sur tous les points et tous les travers qu’il peut y avoir dans notre société. Si on arrive à faire rire de ces choses là , on fait prendre conscience aux gens de ce qui se passe réellement. A titre d’exemple, quand je parle du racisme dans le premier spectacle, quand je raconte le jour où j’ai présenté à ma mère un Martiniquais alors qu’elle rêvait de me voir mariée avec un Tunisien originaire de Djerba, qui plus est un membre de ma famille pour faire un mariage consanguin. Je parle aussi du racisme qu’il peut y avoir au sein d’une même communauté. Puisqu’il est musulman et qu’on n’a pas voulu de lui à cause de sa couleur de peau. Cela permet au téléspectateur de se demander s’il est si grave que cela de choisir quelqu’un qui n’est pas de chez soi. Est-ce qu’on ne fait pas des tas de problèmes de rien du tout? Et en mettant le doigt sur les particularités, cela permet à d’autres de prendre une distance par rapport à leurs propres problèmes. Alors, ils peuvent peut-être mieux comprendre les choses. Je sais qu’il y a eu des filles qui sont venues me voir pour me remercier. Elles m’ont dit Maman ne voulait pas que je me marie avec le garçon que j’aime. Mais si la mère de Samia a accepté, la mienne peut y arriver aussi. » Quand je parle de l’infertilité, quand cela fait des années qu’on essaie d’avoir un enfant et que les gens ne vous laissent pas tranquilles dès la première semaine! Alors, ça y est, tu es enceinte ? »Et qu’ils se permettent d’entrer dans vos vies sans y avoir été invité, cela permet aux téléspectateurs de prendre conscience de l’ampleur de la situation. Quelle est la perception des téléspectateurs quand ils viennent voir vos spectacles? En général cela se passe bien, ils apprécient. Ils disent que j’ai un humour qui n’est pas typiquement féminin. Parce qu’ils pensent au départ que je vais parler des histoires de femmes ; alors que ce sont des histoires de vies que je raconte. Quel est votre challenge, car pour chaque artiste il y a un challenge à relever? Mon challenge à moi, c’est de réussir à accomplir quelque chose dans le pays de mes racines, en Tunisie. En fait, comme je suis née en France et que j’ai grandi là -bas, cela a toujours été difficile de se faire accepter dans le pays d’où l’on vient. Pour chacun de mes pays, je ne suis pas d’ici. Alors, mon rêve est qu’un jour je fasse carrière en que j’ai le visage de tout le monde et je peux jouer n’importe quel rôle, que ce soit à la télévision ou autre. En France, le problème se pose. En effet, je ferai toujours le rôle de Fatima, la voilée qui est mariée avec son cousin de force. Les gens fonctionnent malheureusement avec des clichés. Et si on vous invite à jouer un rôle c’est toujours celui dans lequel on vous imagine et qui ne correspond pas à la réalité. Tant que la France n’a pas avancé là -dessus, je me dis que dans le pays de mes racines, je peux faire beaucoup plus. Mon rêve, mon challenge, c’est ici. Quand je joue devant les TUNISIENS, j’ai plus de trac que quand je joue en France ou dans un autre pays. J’ai encore plus la boule au ventre quand je joue devant les gens de chez moi, car je joue devant ma famille. Et du coup le challenge c’est d’établir une carrière ici quand beaucoup d’artistes tunisiens rêvent de faire carrière en France. Moi c’est tout le contraire. J’ai envie de venir ici jouer dans des films, dans des séries, de réussir à me faire une place ici. Des films en dialecte tunisien? Oui j’en rêve, de perfectionner mon arabe car chaque fois je viens ici j’apprends un peu plus. Que pensez-vous du public tunisien? Le public tunisien est extraordinaire. C’est un public qui se déplace pour me voir Je me dis toujours “tanbir” et “tema93ir”.Les Tunisiens transforment tout en rire. Et c’est une très belle qualité publique. Je sais donc que dans la salle il y a énormément de rire et de l’énergie. Il y a aussi beaucoup d’amour quand je marche dans les rues en Tunisie. Je rencontre toujours des gens qui me disent “mahlek” et que des mots gentils. Peut-être parce que ma spontanéité ressemble beaucoup à celle des enfants. Et c’est peut-être comme cela qu’on me considère ; comme une petite fille quand ils viennent me pincer les joues. Les Tunisiens sont bienveillants et remplis d’amour. Une question pour la fin, quelle est votre devise? Comme disait Boris Vian L’humour est la politesse du désespoir ».Je pense que derrière tout humoriste se cache quelqu’un de très triste. Quelqu’un qui n’a pas envie de sombrer dans la tristesse. Alors la seule alternative qu’il ait trouvé, c’est de rire de tout ce qui lui fait mal. Et moi ma devise est que Chaque jour il faut rire au maximum et faire sourire autour de moi. »Parce que sans le rire, on devient fou et on meurt.
Par Benjamin Ferret - le 02/05/2022 à 7h32 Danseuse invitée à participer à l’Opéra de l’espoir des Visiteurs des malades de l’hôpital de Dax, Savannah Getten est aussi la fondatrice d’une épicerie fine espagnole, avec son conjoint, le torero Jean-Baptiste Molas Quand on est artiste, on travaille parfois plus qu’une personne salariée. Mais, aux yeux des gens, on est souvent considérés comme des moins que rien. » Danseuse à la passion intacte, Savannah Getten dit cela sans amertume aucune. À 25 ans, la Dacquoise s’avoue même rassurée d’apparaître comme normale aux yeux du monde » par l’entreprise qu’elle mène avec son conjoint, le torero Jean-Baptiste Molas. Sans renoncer à leurs carrières respectives, tous deux ont néanmoins...Sans renoncer à leurs carrières respectives, tous deux ont néanmoins fondé La Tapia. Sous le nom de ce muret duquel jaillissent les apprentis toreros pour faire leurs premières passes dans l’arène, c’est une épicerie fine espagnole et un lieu où s’attabler à Dax qui a ouvert rue de la Fontaine-Chaude, en cette fin du mois d’avril. La boussole du couple pointe évidemment vers le sud, en Andalousie où ils vivaient jusqu’à la du spectacle On a compris que pour le monde du spectacle, tout pouvait s’arrêter d’un coup. Que faire, après ? », se demande Savannah Getten. Elle suivait alors à Séville les cours de flamenco de la Fondation Cristina-Heeren. Ancienne élève du conservatoire et du sport étude danse d’Avignon, passé par l’Académie internationale de danse de Paris et le Jeune ballet européen, la Dacquoise avait trouvé quelques cachets en dansant, deux saisons, aux spectacles du Puy-du-Fou. Mine de rien, ça m’a donné l’occasion de suivre une formation de plongée sous-marine. » On a compris que pour le monde du spectacle, tout pouvait s’arrêter d’un coup. Que faire, après ? »Durant cette même période de crise sanitaire, Jean-Baptiste Molas s’est quant à lui produit en public à deux reprises, à Soustons et à Dax. Sans triomphe aucun. Même avant d’ouvrir La Tapia, on me posait la question de la suite de ma carrière. Cela fait d’autant plus mal quand tu n’as pas de contrat et rien à côté. » Lucide sur les opportunités qui lui seraient offertes cette saison, il garde foi Si j’avais perdu tout espoir, j’arrêterais de m’entraîner. »Dans une entente qui permet au couple de s’échapper pour toréer de salon ou danser, à tour de rôle, le torero rapporte les paroles du matador Diego Urdiales S’entraîner beaucoup ne sert à rien. Ce qu’il faut, c’est s’entraîner bien. » Savannah Getten confirme Comme on sait qu’on a peu de temps, on est beaucoup plus concentré. Et en retrouvant le plaisir de la danse, j’ai la sensation de plus facilement trouver l’inspiration. »RetrouvaillesAu-delà d’un commerce à lancer, la jeune femme prépare une chorégraphie de danse contemporaine. Sur la musique du Stabat Mater » de Pergolesi, Savannah Getten la présentera, à la fin de ce mois de mai, pour l’Opéra de l’espoir, à l’Atrium. Enfant, elle y a déjà dansé. Peut-être même aux côtés de Paul Marque, danseur étoile dacquois de l’Opéra de Paris, qu’elle retrouvera pour cet événement caritatif. On est de la même année, on a fait des stages ensemble. » Danseur étoile de l’Opéra de Paris, Paul Marque se produira dans sa ville natale pour deux spectacles caritatifs, samedi 28 et dimanche 29 mai. AFP Elle reste admirative du parcours du jeune homme, nommé étoile à seulement 23 ans, le 13 décembre 2020. Ce qui fait la différence entre les danseurs, dans un milieu ingrat, c’est le mental. Quand tu rentres à l’Opéra de Paris, à l’âge de huit ans, on étudie de partout ton physique. Ensuite, des années durant, on va te modeler, telle une poterie. Il faut avoir le caractère et la personnalité pour ne pas lâcher. »Savannah Getten et Jean-Baptiste Molas ont, quant à eux, fait le choix de la liberté. Entre passion et raison. Si l’idée de ce projet remonte à plus d’un an, cela ne fait quelques semaines seulement qu’ils ont annoncé la nouvelle à leurs familles. Sûrs d’eux. Exercer une profession artistique depuis tout jeune, cela fait grandir plus vite », souffle Jean-Baptiste Molas. Opéra de l’espoir Événement rare ! Les danseurs étoiles de l’Opéra de Paris, Paul Marque – natif de Dax – et Valentine Colasante se produiront à l’Atrium de Dax pour deux spectacles caritatifs. Le premier aura lieu samedi 28 mai, à 20 h 30 ; le second dimanche 29 mai, à 14 heures. Organisés par l’association Visiteurs des malades de l’hôpital de Dax en faveur des enfants hospitalisés, ces rendez-vous compteront avec la participation de Vincent Caup, à la tête des 70 musiciens de l’ensemble Cordissimo, comme celle du chœur de Saubusse. Charlotte Forgue, Alexandre Nipau et les élèves du conservatoire de Dax interviendront également, de même que les danseurs de l’Opéra de Paris Inès Macintosh et Théo Ghilbert, ainsi que la danseuse contemporaine Savannah Getten. Entrée 30 euros. Réservation conseillée auprès de l’office de tourisme et du thermalisme de Dax. La suite de cet articleest réservée aux abonnées. Découvrez l'offre Premium Le journal + L’accès à l'intégralité des articles depuis 1944 + l’Édition du soir + Le Club abonnés Déjà abonné ? Se connecter
Passer au contenu Nos spectacles AliceL’Esprit de NoëlLa Cigale sans la FourmiLa Clef de GaïaLe Monde de Peter PanProduction Exécutive Notre offrePiezz’e CoreSang FauveTa Vie d’EndiveDiffusion Festival d’Avignon 2022Programmer un spectacleThéâtre à domicileLocation & Prestation Location de matérielOffre ÉvénementielNous Compote de ProdL’équipeArtistesBlogPresseAgendaContact Voir l'image agrandie Vous avez une idée de spectacle ? 10 choses à faire pour qu’il voit le jour Une idée de spectacle peut tenir en une phrase. Mais on pourrait écrire un livre de plusieurs centaines de pages afin d’expliquer en détail comment arriver jusqu’à le produire sur scène ! Il n’y a pas de recette miracle – malheureusement – mais respecter certains principes reste essentiel. Comment mettre toutes les chances de votre côté ? Compote de Prod vous dit tout. 1 – Confronter son idée avec le public potentiel Un spectacle réussi est un spectacle qui trouve son public. La première question est donc de savoir si l’idée du spectacle qu’on souhaite monter aura la possibilité de rencontrer les spectateurs et dans quelle mesure. En fonction de l’idée et du traitement qu’on souhaite donner au sujet comédie, drame, musical…, la cible ne sera pas la même. Le spectacle intéressera t-il les enfants, les hommes, les femmes, un public habitué au théâtre ou le grand public ? Va t-on rire, pleurer, les deux, apprendre ? Ce sont les premières questions qu’il faut se poser avant de se lancer dans la production d’un spectacle. 2 – Quelle équipe pour quel spectacle? En fonction de l’ampleur qu’on souhaite donner au spectacle, il faut réfléchir à la taille de l’équipe dont on aura besoin pour le mener à bien. Et tout d’abord, se rendre compte de ses capacités propres que sais-je faire ? que ne sais-je pas faire ? Si je suis auteur, metteur en scène ou producteur, je ne vais pas amener les mêmes qualités dans un spectacle et j’aurais besoin de m’entourer de personnes différentes afin de mener à bien le projet. 3 – Une personne pour chaque poste Corollaire du point précédent, il faut bien se rendre compte que créer un spectacle demande des compétences multiples. Les métiers sont nombreux, et il ne faut en oublier aucun. Il est donc impératif de faire la liste des postes dont on va avoir besoin et de mettre un nom en fasse de chacun. Bien sur, il ne sera pas toujours possible de mettre un nom différent. Mais si, par exemple, on sait qu’une personne est en charge des accessoires, du maquillage, de la coiffure et des costumes, on sait que c’est vers cette personne qu’il faudra se tourner dès lors où il y aura des besoins dans ces domaines. 4 – Un planning suivi au plus près Afin d’organiser le travail de l’ensemble de l’équipe, il faut absolument mettre en place un planning précis. La manière la plus simple de le construire est de partir de la date de fin on appelle ça un retro-planning». Que ce soit la date de la première représentation ou la date de la remise d’un dossier de subvention, cette date nous permettra d’organiser les travaux de chacun afin de converger vers cet objectif unique. La construction d’un planning pourrait prendre un article entier sur ce blog mais un conseil il faut absolument penser aux dépendances entre chacune des tâches car si la musique doit être finie avant le début des répétitions, ces dernières risquent de prendre du retard si ce n’est pas le cas par exemple. 5 – Ne pas avoir peur de l’argent Une équipe, un planning, mais aussi un budget ! Il est souvent difficile de parler d’argent dans un projet monté par passion parfois avec des amis, mais il faut absolument que le budget soit construit à l’origine du projet et qu’il soit suivi tout du long. Il faut le construire de la manière la plus juste possible en pensant à toutes les dépenses, sans les sous-estimer. De la même manière, ne pas sur-estimer les recettes qui pourrait découler du projet. 6 – Trouver les financements Une fois que le budget est réalisé, il faut ensuite le financer. L’objectif est de savoir quel est la somme nécessaire pour payer toutes les dépenses lorsqu’elles ne sont pas comblées par les recettes. Le financement peut-être trouvé de trois manières différentes il peut être amené par le porteur du projet, il peut être trouvé chez des co-financeurs producteurs, financeurs, banques et il peut provenir d’aides et de subventions. Il faut être bien vigilant au calendrier d’arrivée des financements car il n’est pas tout de trouver de l’argent, mais il faut qu’il arrive au bon moment. 7 – Travailler la communication autour du projet En fonction du thème du spectacle et du public visé, il est essentiel de réfléchir à un plan de communication cohérent. En fonction du budget alloué, il faut définir les actions qui vont être menées et à quel moment dans le planning du spectacle. Son thème pourra guider son contenu si le thème est historique par exemple, elle pourra amener à des articles de blog remettant en contexte le spectacle dans l’époque dans laquelle il évolue. 8 – Être exigeant à tous les niveaux Que ce soit sur le plateau, dans les coulisses ou dans le bureau de production, il est important d’être exigeant sur chacune des actions menées dans le cadre du spectacle. C’est au porteur du projet et au directeur de production de mener cette exigence du début à la fin. Evidemment, dans le cadre d’un planning et d’un budget défini, tout ne sera pas possible il faudra donc arbitrer sur les priorités à mettre en oeuvre et sur les concessions à faire à chaque instant. 9 – Trouver des partenaires Le public du théâtre est parfois difficile à toucher. En fonction du lieu où vous créez le spectacle, il se peut que l’offre soit pléthorique ou au contraire très mince. Le public viendra-t-il voir votre spectacle, a-t-il même l’habitude d’aller au théâtre ? Ce sont donc des partenaires qui vont vous permettre de toucher un public des plus larges partenaires médias, commerçants, lieu touristique, institutionnel… Il faut absolument faire le tour de vos connaissances et de la région dans laquelle vous allez vous produire afin de trouver et séduire les partenaires les plus adaptés. 10 – Mener le projet de façon humaine et transparente Chaque pièce de théâtre, chaque spectacle transmet des messages et des émotions. Une salle de spectacle est un lieu où le public et les équipes du spectacle se retrouvent dans un but commun, voyager ensemble. Il est donc essentiel que l’ensemble de ce voyage ait été construit dans le respect de chacun des intervenants. Des difficultés peuvent surgir, il faut savoir les partager. Des doutes peuvent survenir, il ne faut pas les mettre de côté mais traiter leur cause et avancer ensemble. Aucun spectacle ne se créé seul, alors l’humanité et la cohésion de l’équipe se ressentira in fine sur scène, et dans le ressenti des spectateurs. Vous avez aimé cet article ? Partagez-le ! Articles similaires Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Ce site web utilise potentiellement des cookies pour améliorer l'expérience utilisateur. En continuant de parcourir ce site web, vous consentez à l'utilisation des cookies et au stockage de certaines de vos données de navigation sur votre appareil. Si vous ne consentez pas à cette pratique, veuillez fermer cette fenêtre de navigation. En aucun cas Compote de Prod ne recueille et utilise vos données de navigation. J'accepte
Le théâtre puise ses lointaines origines dans les cérémonies religieuses de l'Antiquité, voire de la Préhistoire. Aux Temps modernes, c'est un spectacle profane à part entière et immensément populaire. La preuve en est qu'il imprègne encore aujourd'hui notre vocabulaire quotidien. Il est vrai qu'il n'a pas encore de concurrents tels que le cinéma ou la télévision... Acte III le théâtre du Roi-Soleil France, XVIIe siècle Le théâtre français du XVIIe siècle bénéficie de la bienveillance du pouvoir, de Louis XIII et Richelieu à Louis XIV. Passionné par la danse et amoureux des spectacles, le Roi-Soleil ne cessa de favoriser les auteurs, pour sa plus grande gloire. C'est lui également qui créa, en 1680, la Comédie-Française en fusionnant les troupes existantes. Pierre Corneille, ancien avocat, passe en quelques années de la comédie baroque L'Illusion comique, 1635 à la tragi-comédie Le Cid, 1637 et à la tragédie pure Cinna, 1639.... Molière donne ses lettres d'or à la comédie Don Juan, 1665, L'Avare, 1668, Les Fourberies de Scapin, 1671... et crée avec Jean-Baptiste Lully, un nouveau genre, la comédie-ballet dans laquelle des intermèdes musicaux et dansés sont intégrés à l'intrigue Le Bourgeois gentilhomme, 1670. Enfin, Jean Racine, jeune ambitieux, finit par abandonner l'écriture Andromaque, 1667, Phèdre, 1677... pour se consacrer à la fonction plus prestigieuse d'historiographe du roi. L'époque n'était plus aux fantaisies baroques mais au sérieux. On institua des règles qui s'appuient sur les principes de rigueur et d'harmonie propres au classicisme Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompliTienne jusqu'à la fin le théâtre rempli». Il s'agit de respecter les trois unités de lieu un seul décor, de temps 24 heures et d'action une seule intrigue pour satisfaire aux deux règles de base la vraisemblance une histoire crédible et la bienséance rien de choquant. Le théâtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs précis plaire et instruire. La dimension morale est donc primordiale par le rire ou la peur, on veut provoquer chez le spectateur la catharsis, c'est-à -dire le rejet de ses mauvais penchants. Il faut donc, selon Molière, corriger les vices des hommes en les divertissant». Tout un art ! Vivre de la comédie au XVIIe siècle Être comédien à l'époque de Molière n'est pas de tout repos méprisé par la population qui cherche avant tout à s'amuser, y compris en se moquant des acteurs, le métier était vu d'un mauvais oeil par l'Église, pleine de soupçons envers cette population itinérante, accusée de moeurs dissolues. Sur les conseils de certains évêques, les curés en viennent à refuser à ces familles la communion, le mariage, le baptême et surtout l'inhumation en terre sainte». C'est ainsi que Molière, malgré sa piété, ne dut qu'à l'intervention de Louis XIV de pouvoir reposer dans la cimetière de la paroisse Saint-Joseph. Pourtant, à l'époque du grand auteur, le métier est devenu moins difficile. Les troupes se sont organisées et souvent établies dans des bâtiments enfin en dur. Les recettes sont divisées selon le nombre de comédiens et leur fonction dans la pièce. Molière, en cumulant les casquettes, touchait près de 20 000 livres par an, soit les revenus d'un bourgeois aisé. Dans un théâtre du XVIIe siècle Entrons, à la suite du public, dans un théâtre parisien au XVIIe siècle, dans l'après-midi. Selon la somme que vous souhaitez débourser, vous pouvez rester debout au parterre, au milieu des cris et des bousculades, ou chercher plus de tranquillité dans les loges et galeries. Mais n'espérez pas vous asseoir les premières chaises ne seront installées qu'en 1782, à l'Odéon. Seuls quelques riches privilégiés peuvent profiter des fauteuils installés à même la scène, pour mal voir mais être vu ! Le théâtre est en effet, plus qu'un lieu de culture, une occasion de rencontres et de parade. Les spectateurs, de tous les milieux, ne restent à aucun moment silencieux mais préfèrent partager leurs commentaires sur les décors et costumes. Il faut dire que tout est fait pour le plaisir des yeux le décor, unique pour répondre à la règles de l'unité de lieu, est soigné, et souvent agrémenté d'effets de machineries impressionnants ; généralement propriété personnelle des comédiens, les costumes peuvent être somptueux, en soie et taffetas, sans souci des possibles anachronismes qu'importe que le romain Cinna apparaisse en pourpoint Renaissance? Tout cela est éclairé tant bien que mal avec des bougies disposées sur des lustres ou sur la rampe, le long de la scène. Cet éclairage présentait deux problèmes tout d'abord, il fallait moucher les bougies toutes les 20 minutes, ce qui obligeait les auteurs à diviser leurs pièces en actes pour instaurer une pause. Ensuite, les costumes risquaient de s'enflammer, ce qui provoqua la mort de plusieurs danseuses au XIXe s. C'est pourquoi, dit-on, les tutus furent raccourcis. Rien de naturel également dans le jeu des acteurs, qui aimaient pratiquer une diction pleine de lyrisme et grandiloquence. Molière se moqua de cette déclamation, préférant que ses comédiens s'approchent de la vérité de leur personnage Tâchez […] de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez». Un nouvel exemple de sa modernité... Acte IV Quand les planches font leur révolution France, XVIIIe-XIXe siècles Le théâtre et le pouvoir n'ont pas toujours fait bon ménage. En 1725, c'est le discret Marivaux qui remet en cause la hiérarchie sociale dans L'Île des esclaves. Il ouvre ainsi la voie à l'audace de Beaumarchais qui échappe de justesse à la censure pour Le Barbier de Séville 1775 puis Le Mariage de Figaro 1784. Le théâtre aime toujours faire pleurer avec Denis Diderot Le Père de famille, 1761 puis, au XIXe siècle, le triomphe des mélodrames dans les salles parisiennes du fameux boulevard du Crime». Mais le 25 février 1830, la Comédie-Française se transforme en champ de bataille pour la première d'Hernani d'un côté, la bande des chevelus» venus soutenir bruyamment la pièce d'Hugo ; de l'autre, le clan des chauves» prêts à défendre les principes de l'écriture classique. C'est Hugo qui gagne la bataille d'Hernani», avec ses amis romantiques Alexandre Dumas Henri III et sa cour, 1828 et Alfred de Musset Lorenzaccio, 1834. Un mot d'ordre la liberté. On mélange les genres, on piétine les règles, on disloque les vers... Mais ces pièces, difficiles à monter, laissent rapidement place à des œuvres plus légères le trio Eugène Labiche Un Chapeau de paille d'Italie, 1851, Georges Feydeau La Dame de chez Maxim, 1899 et Georges Courteline Messieurs les ronds-de-cuir, 1893 font le bonheur des spectateurs avec leurs vaudevilles. Acte V Tout cela est bien absurde... France, XXe siècle Merdre !» C'est sur ce mot du père Ubu Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 que se referme le XIXe siècle, peu avant le triomphe de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand 1897. Les metteurs en scène prennent alors le pouvoir, comme André Antoine qui s'attache à reproduire la réalité sur les planches tandis que Jacques Copeau ne veut qu'une scène dépouillée. Son ami Louis Jouvet triomphe dans la mise en scène de Knock de Jules Romains, en 1923, avant de participer à un retour aux sources antiques avec Jean Giraudoux La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 et Jean Cocteau La Machine infernale, 1934. D'autres théoriciens, comme Antonin Artaud, souhaitent privilégier le jeu par rapport au texte c'est le Théâtre de la cruauté» qui fait la part belle au spectacle pour attiser la sensibilité des spectateurs. La guerre coupe cet élan mais pas le goût du public pour le spectacle des pièces engagées voient le jour, dont l'Antigone de Jean Anouilh 1944 et Huis-clos de Jean-Paul Sartre 1944. Après le traumatisme de 1939-1945, un duo d'auteurs entreprend de montrer l'aspect dérisoire de l'existence en mêlant désespoir et rire Eugène Ionesco La Cantatrice chauve, 1950 et Samuel Beckett En attendant Godot, 1952 mettent en miettes le dialogue pour mieux montrer l'incohérence du monde. Leur Théâtre de l'absurde» triomphe au moment où festival d'Avignon, créé en 1947, par Jean Vilar, prend son envol. Aujourd'hui certains de nos auteurs, comme Bernard-Marie Koltès Dans la solitude des champs de coton, 1985, Éric-Emmanuel Schmitt Le Visiteur, 1993 ou Yasmina Reza Art, 1994, acquièrent même une reconnaissance internationale qui montre la vigueur d'un art en permanente reconstruction. Publié ou mis à jour le 2022-01-05 090648
sobelle06 Je suis PE depuis 1994. Après plus de 10 ans en CM, puis 7 ans de cycle 2, me revoici en CM1-CM2 depuis la rentrée 2013. J'habite sur la Côte d'Azur près de Nice, là où y'a plein de soleil ! Dans ma classe, ce que je privilégie le plus c'est l'autonomie grâce à un plan de travail. Je me suis toujours demandé comment faisaient mes collègues pour gérer l'hétérogénéité des élèves sans cette organisation. Pour lutter contre la monotonie et contre certains aspects de notre métier un peu pénibles, je m'amuse un maximum avec mes élèves... Je chante, je danse, je rigole... Depuis 2020 je me suis lancée dans l'édition de livres et fichiers et dans les vidéos pédagogiques. N'hésitez pas à fouiller sur mon blog pour découvrir mes ouvrages et à vous abonner à ma chaîne Youtube. PS "Sobelle", ça ne veut pas dire que je me trouve "so belle" ! lol ! Ce sont juste les initiales des membres de ma famille et j'ai trouvé ça zoliiiii ! mais mon vrai prénom, c'est Sandrine.
on le fait Ă la fin d un spectacle